Ce fût une belle journée de partage ...
En juin dernier, je me suis rendue à une exposition où j'avais été invitée par une artiste ukrainienne que j'avais hâte de rencontrer. C'était la 5ème Biennale du Mécénat et de l'Art Contemporain.
Le concept : favoriser la participation de 100 entreprises mécènes offrant un espace d'exposition à 100 artistes, qui s'étaient choisis sur le mode original d'un "speed-dating".
J'étais tombée amoureuse de sa peinture à travers une simple affiche sur une vitrine de magasin à Nice. Depuis, nous avions juste "échangé" sur les réseaux sociaux et voilà nous y étions...
Arrivés à Fréjus avec une pluie torrentielle, nous avons retrouvé à l'intérieur de l'espace Caquot de la Base Nature, toute la lumière et la chaleur humaine des artistes qui nous attendaient avec leurs oeuvres et leurs belles sensibilités offertes à nos yeux.
Partout dans les stands leurs gentils regards qui disaient "Voyez comme nous avons bien travaillé, et ce que nous vous offrons, aimez nous à travers nos oeuvres et nos messages d'artistes", comme de gentils enfants sages montrant leurs "petits trésors" étalés et guettant notre approbation.
Parmi ces artistes quelques-uns ont retenu mon attention en particulier... Pierrette Cornu, Christel Leleu, David Plantevin, Corine Voyant et bien sûr ... Oksana Yambykh!
Ce week end là quand je suis arrivée sur son stand avec des amis, et qu'elle n'était là, j'ai eu un petit moment de panique... Et puis je l'ai appelée. Quand elle est arrivée, Oksana avec les bras ouverts et son grand sourire généreux, j'ai ressenti une immense émotion car j'ai compris que j'avais non seulement affaire à une artiste de talent mais aussi à une belle personne.
C'est le miracle de l'Art de favoriser ces belles émotions et ces belles RENCONTRES.
Elle est chaleureuse et entière, pétillante, sensible, belle.... et c'est définitivement une grande artiste peintre.
Elle nous a un peu parlé d'elle, entre deux accolades affectueuses, et quelques petites anecdotes pleines d'humour, de sa façon de percevoir la peinture en toute sincérité artistique.
Avec un amour de la vie hors du commun Oksana a aussi une force de caractère et une belle philosophie de la vie où chaque jour compte. Comme dans ses oeuvres elle vit, ressent, puis transmet dans une liberté totale.
Mais leur sens Oksana, et le changement de formes, de style, c'est dû à quoi ? Qu'est ce que cela veut dire ? "Moi je peins... les autres interprètent me dit-elle, et cela me va bien comme ça".
Et à moi aussi !
Ce que j'aime dans ses oeuvres ce sont ses thèmes fantasmagoriques, ses personnages et ses couleurs. Parfois douces et féminines, dans les jaunes et bleus turquoise, parfois plus violentes avec des carmins qui évoquent la passion, elles évoquent un univers imaginaire où les personnages principaux sont presque exclusivement des femmes.
Femmes amazones enfourchant avec superbe leur monture elles évoluent dans un monde d'une esthétique délicate, ou femmes enfants dans un décor à la Lewis Caroll, libres et sublimes dans une atmosphère ouatée. Femmes fatales, femmes danseuses ou musiciennes, femmes androgynes, femmes graciles...
Qu'importe, elles ont à la fois la grâce des Vénus de Boticelli et l'audace des prostituées de Degas. Les petits lutins et autres personnages curieux que l'on devine font partie de ce monde étrange comme des témoins de leurs rêves fantastiques.
"Oksana Yambykh peint avec son âme... Où tout est la poésie, la douceur, l'innocence, la plénitude et le rêve.
Ses tableaux exercent une attraction, il faut y entrer, les pénétrer et découvrir que chaque toile renferme d'autres tableaux !
Oksana nous emmène dans des paysages féeriques, un peu irréels. Chaque toile est a elle seule une 'Mostra', tant il y a de détails a découvrir.
C'est un jeu que fera le visiteur, celui de compter les sujets, attention, il y en a dans tous les sens..." dit T Jan." Je lui laisse le mot de la fin.
Ruminer encore et encore pour alimenter ma petite comédie picturale avec en tête l’idée que le plus important reste à faire !
A partir de ce constat, ma réflexion autour du tragicomique, « le monde est un théâtre » continue pour traduire cette accumulation de perceptions qui entoure le chaos des têtes sans vouloir à tout prix chercher un sens à ce qui n’en à peut-être pas. Il s’agit plutôt de mettre en présence les émotions contenues dans mes personnages afin de provoquer surgissements ou fulgurances sans quoi la peinture n’aurait aucune saveur.
Cette voie me ramène comme une obsession à l’oeuvre de Beckett, toujours, et entrecroise avec elle, celle de créateurs comme Pina Bausch, François Cheng
La fréquentation de ces différents auteurs me permet une meilleure compréhension des hommes et apporte un début de réponse à mon insatisfaction permanente.
Celle-ci reste nécessaire pour orienter, épurer et rendre ma recherche à la fois fluide et exigeante.
Un autre élément à évoquer concerne directement la forme : le dessin dans la matière brute entremêle des traits et des signes qui s’inventent entre eux, souvent au hasard, pour former le théâtre de figures auxquelles je tiens et dont j’ai besoin pour relier pictural expressif et corps.
Dans cette quête quotidienne de la sensation en relief, en plus de la dramaturgie, la danse des mots et des sons qui passent par là, accroche mon attention et arrive parfois au bon moment pour guider mes impulsions et susciter envie et audace.
Mes personnages réunis dans le rire, grotesque (imaginé ou vécu) ou de résistance (critique), baignés de non-sens ou d’ambigu comique, ne sontjamais totalement ceux que l’on croit, comme empêchés et jamais à situer ni à définir catégoriquement.
Pour terminer, je citerai simplement le commentaire d’une jeune internaute qui paraît peut-être résumer ma démarche : « on naît, on meurt et entre les deux ça rit et ça grince ! »
Humble et discret, et pourtant "multi-talentueux", ce directeur artistique, styliste et peintre mérite largement sa place de véritable artiste dans cette exposition. Ses toiles représentent exclusivement des portraits, aux regards expressifs, et aux couleurs chatoyantes et gaies comme des tissus d'orient.
Une belle humanité et une justesse dans l'intention des émotions... A suivre !
Ce que l'on dit de lui :
"Originaire du sud de la France, David Plantevin grandit dans les Alpes de Haute-Provence, près de Digne-les-Bains. Il entame des études de notaire puis décide d’arrêter pour se consacrer à sa passion : la mode et la création. Il ouvre à 22 ans sa propre boutique de prêt-à-porter à Saint Raphaël, dans laquelle il propose à ses clientes un univers mêlant mode, mobilier et objets de déco.
Ce concept, allié aux conseils personnalisés et toujours sincères de David, séduit sa clientèle qui s’élargit petit à petit grâce au bouche-à-oreille. A 35 ans, styliste talentueux, il lance successivement ses propres lignes de prêt-à-porter, "Westiaire" et "D-Line". Enfin, au printemps 2009, David signe le début d’une collaboration pour la création de modèles exclusifs pour la marque de prêt-à-porter Tanaïs. Artiste dans l’âme il s’est peu à peu mis à peindre depuis plusieurs années.
Par sa peinture il souhaite exprimer un univers bien particulier, l'art est un moyen d’expression. A travers les couleurs, les formes, la peinture est un langage pour exprimer ses sentiments, ses rêves ou ses idées. Son travail est pétillant, agressif par ses couleurs, avec une touche d'orient, ses toiles trouvent une place dans les expositions, les galeries, sur les murs d’une maison de passionnés ou d’amoureux de l’Art."
Et moi je dis à bientôt Christel...
Plasticienne,définition : Artiste, généralement peintre ou sculpteur, dont le propre est de donner des formes une représentation esthétique. Le mécanisme de la création artistique est bien mystérieux: on dirait parfois qu'en chaque individu, le plasticien méprise profondément l'idéaliste, et le dupe en travaillant pour son propre compte...
Ce que l'on dit d'elle :
Corine Voyant, peintre autodidacte, présente dix-sept acryliques sur toiles, de grands formats déclinés en deux thèmes, dont « Les nanas », un univers typiquement féminin. Fortement influencée par la tapisserie, les textiles et les imprimés, l'artiste peint ses sujets à motifs dans lesquels s'entrechoquent les couleurs. « Il n'y a aucune perspective dans ces tableaux, précise-t-elle. Que des aplats ». Des femmes vêtues de robes et collants imprimés d'où émane la sensualité. Influencée par le mouvement hyperréaliste, elle orée, à l'opposé des « Nanas », des toiles en perspective : des souliers, des accessoires, des natures mortes aux couleurs rutilantes, sortes de trompe l''oeil ciselés à l'extrême. « Des photos avec tous les détails ».
Partout dans les stands leurs gentils regards qui disaient "Voyez comme nous avons bien travaillé, et ce que nous vous offrons, aimez nous à travers nos oeuvres et nos messages d'artistes", comme de gentils enfants sages montrant leurs "petits trésors" étalés et guettant notre approbation.
Parmi ces artistes quelques-uns ont retenu mon attention en particulier... Pierrette Cornu, Christel Leleu, David Plantevin, Corine Voyant et bien sûr ... Oksana Yambykh!
Oksana Yambykh, enfin !
Ce week end là quand je suis arrivée sur son stand avec des amis, et qu'elle n'était là, j'ai eu un petit moment de panique... Et puis je l'ai appelée. Quand elle est arrivée, Oksana avec les bras ouverts et son grand sourire généreux, j'ai ressenti une immense émotion car j'ai compris que j'avais non seulement affaire à une artiste de talent mais aussi à une belle personne.
C'est le miracle de l'Art de favoriser ces belles émotions et ces belles RENCONTRES.
Elle est chaleureuse et entière, pétillante, sensible, belle.... et c'est définitivement une grande artiste peintre.
Elle nous a un peu parlé d'elle, entre deux accolades affectueuses, et quelques petites anecdotes pleines d'humour, de sa façon de percevoir la peinture en toute sincérité artistique.
Avec un amour de la vie hors du commun Oksana a aussi une force de caractère et une belle philosophie de la vie où chaque jour compte. Comme dans ses oeuvres elle vit, ressent, puis transmet dans une liberté totale.
Mais leur sens Oksana, et le changement de formes, de style, c'est dû à quoi ? Qu'est ce que cela veut dire ? "Moi je peins... les autres interprètent me dit-elle, et cela me va bien comme ça".
Et à moi aussi !
Ce que j'aime dans ses oeuvres ce sont ses thèmes fantasmagoriques, ses personnages et ses couleurs. Parfois douces et féminines, dans les jaunes et bleus turquoise, parfois plus violentes avec des carmins qui évoquent la passion, elles évoquent un univers imaginaire où les personnages principaux sont presque exclusivement des femmes.
Femmes amazones enfourchant avec superbe leur monture elles évoluent dans un monde d'une esthétique délicate, ou femmes enfants dans un décor à la Lewis Caroll, libres et sublimes dans une atmosphère ouatée. Femmes fatales, femmes danseuses ou musiciennes, femmes androgynes, femmes graciles...
Qu'importe, elles ont à la fois la grâce des Vénus de Boticelli et l'audace des prostituées de Degas. Les petits lutins et autres personnages curieux que l'on devine font partie de ce monde étrange comme des témoins de leurs rêves fantastiques.
"Oksana Yambykh peint avec son âme... Où tout est la poésie, la douceur, l'innocence, la plénitude et le rêve.
Ses tableaux exercent une attraction, il faut y entrer, les pénétrer et découvrir que chaque toile renferme d'autres tableaux !
Oksana nous emmène dans des paysages féeriques, un peu irréels. Chaque toile est a elle seule une 'Mostra', tant il y a de détails a découvrir.
C'est un jeu que fera le visiteur, celui de compter les sujets, attention, il y en a dans tous les sens..." dit T Jan." Je lui laisse le mot de la fin.
Pierrette CORNU, "On n'est pas trop sûr de ce que ça dit, l'important est de laisser une trace..." (Pina Bausch)
C'est exactement ce que l'on ressent lorsqu'on s'approche des toiles de cette artiste. Elle marque, on s'interroge... et au final on retient ! Les influences sont- elles chagalliennes? baconniennes ? ou les deux à la fois ? Mélange d'univers complexes, riches et ambigus, paradoxaux parfois, fondamentaux peut-être ? Il y a quelques chose de laid et de beau à la fois ou l'inverse ?
"Une méditation sur la beauté" certainement comme dirait François Cheng qu'elle cite.
On ne peut y être indifférent...
Voilà ce qu'elle dit d'elle-même sur son site :
"Mettre en scène la matière ou plutôt les corps étrangers, rebuts-détritus rencontrés là par un hasard légèrement maîtrisé, sur le chemin de l’interrogation qui m’occupe ici. Peindre pour observer, mieux voir, creuser les apparences, pouvoir nommer les choses et avoir moins peur. Se rapprocher du monde réel par le rire, la mort de rire sonore et gesticulée ; mettre de la vibration dans cet ébranlement du corps qui passe à travers le visage jusqu’à ce que la gestuelle devienne pure matière picturale. Exprimer une théâtralité en une seule image : la vie, le rire comme matière à peindre"
Voilà ce qu'elle dit d'elle-même sur son site :
"Mettre en scène la matière ou plutôt les corps étrangers, rebuts-détritus rencontrés là par un hasard légèrement maîtrisé, sur le chemin de l’interrogation qui m’occupe ici. Peindre pour observer, mieux voir, creuser les apparences, pouvoir nommer les choses et avoir moins peur. Se rapprocher du monde réel par le rire, la mort de rire sonore et gesticulée ; mettre de la vibration dans cet ébranlement du corps qui passe à travers le visage jusqu’à ce que la gestuelle devienne pure matière picturale. Exprimer une théâtralité en une seule image : la vie, le rire comme matière à peindre"
Ruminer encore et encore pour alimenter ma petite comédie picturale avec en tête l’idée que le plus important reste à faire !
A partir de ce constat, ma réflexion autour du tragicomique, « le monde est un théâtre » continue pour traduire cette accumulation de perceptions qui entoure le chaos des têtes sans vouloir à tout prix chercher un sens à ce qui n’en à peut-être pas. Il s’agit plutôt de mettre en présence les émotions contenues dans mes personnages afin de provoquer surgissements ou fulgurances sans quoi la peinture n’aurait aucune saveur.
Cette voie me ramène comme une obsession à l’oeuvre de Beckett, toujours, et entrecroise avec elle, celle de créateurs comme Pina Bausch, François Cheng
La fréquentation de ces différents auteurs me permet une meilleure compréhension des hommes et apporte un début de réponse à mon insatisfaction permanente.
Celle-ci reste nécessaire pour orienter, épurer et rendre ma recherche à la fois fluide et exigeante.
Un autre élément à évoquer concerne directement la forme : le dessin dans la matière brute entremêle des traits et des signes qui s’inventent entre eux, souvent au hasard, pour former le théâtre de figures auxquelles je tiens et dont j’ai besoin pour relier pictural expressif et corps.
Dans cette quête quotidienne de la sensation en relief, en plus de la dramaturgie, la danse des mots et des sons qui passent par là, accroche mon attention et arrive parfois au bon moment pour guider mes impulsions et susciter envie et audace.
Mes personnages réunis dans le rire, grotesque (imaginé ou vécu) ou de résistance (critique), baignés de non-sens ou d’ambigu comique, ne sontjamais totalement ceux que l’on croit, comme empêchés et jamais à situer ni à définir catégoriquement.
Pour terminer, je citerai simplement le commentaire d’une jeune internaute qui paraît peut-être résumer ma démarche : « on naît, on meurt et entre les deux ça rit et ça grince ! »
David Plantevin, un Varois en Tunisie
Humble et discret, et pourtant "multi-talentueux", ce directeur artistique, styliste et peintre mérite largement sa place de véritable artiste dans cette exposition. Ses toiles représentent exclusivement des portraits, aux regards expressifs, et aux couleurs chatoyantes et gaies comme des tissus d'orient.
Une belle humanité et une justesse dans l'intention des émotions... A suivre !
Ce que l'on dit de lui :
"Originaire du sud de la France, David Plantevin grandit dans les Alpes de Haute-Provence, près de Digne-les-Bains. Il entame des études de notaire puis décide d’arrêter pour se consacrer à sa passion : la mode et la création. Il ouvre à 22 ans sa propre boutique de prêt-à-porter à Saint Raphaël, dans laquelle il propose à ses clientes un univers mêlant mode, mobilier et objets de déco.
Ce concept, allié aux conseils personnalisés et toujours sincères de David, séduit sa clientèle qui s’élargit petit à petit grâce au bouche-à-oreille. A 35 ans, styliste talentueux, il lance successivement ses propres lignes de prêt-à-porter, "Westiaire" et "D-Line". Enfin, au printemps 2009, David signe le début d’une collaboration pour la création de modèles exclusifs pour la marque de prêt-à-porter Tanaïs. Artiste dans l’âme il s’est peu à peu mis à peindre depuis plusieurs années.
Par sa peinture il souhaite exprimer un univers bien particulier, l'art est un moyen d’expression. A travers les couleurs, les formes, la peinture est un langage pour exprimer ses sentiments, ses rêves ou ses idées. Son travail est pétillant, agressif par ses couleurs, avec une touche d'orient, ses toiles trouvent une place dans les expositions, les galeries, sur les murs d’une maison de passionnés ou d’amoureux de l’Art."
Christel LELEU de Tourrettes sur Loup
J'ai promis, donc j'irais lui dire bonjour à Christel Leleu.
Elle a son propre atelier, elle vit dans un très beau village dans ma région et surtout elle semble très ouverte et sympathique. J'aime sa peinture élégante, expressive fine et délicate. Son humanité apparaît notamment dans son bel hommage à Nelson Mandela.
Ce qu'elle dit d'elle-même :
Je m’appelle Christel LELEU, je suis artiste peintre et sculpteur depuis plus de 20 ans.
J’ai ouvert mon atelier, « Figures Vives », en 2011, dans le petit village varois de Tourettes Sur Loup.(communauté de communes de Fayence, à quelques kilomètres de Grasse, Saint Raphaël et Draguignan).
J’ai d’abord beaucoup travaillé sur le corps en mouvement et expressif (le flamenco, le cirque) puis j’ai focalisé mon attention sur les visages.
C’est l’émotion qui m’intéresse ; celle qui me gagne au début du projet (travail avec des modèles vivants ou des photographies d’artistes) et que j’espère transmettre au spectateur, à la toute fin, transcendé à travers le filtre de ma propre sensibilité .
J’utilise des médiums qui permettent la spontanéité du geste comme l’encre, l’aquarelle et surtout l’acrylique au potentiel plastique étendu. Ma palette devient de plus en plus colorée. Je m’autorise toute intervention plastique possible – collages de différents matériaux, grattage ou même la dégradation des médias – pour servir l’expression ou l’émotion.
Ce que l'on dit d'elle :
"Christel Leleu-Ferro a ouvert son atelier Figures Vives en mai 2011 à Tourrettes. Elle se définit avant tout comme une chercheuse, expérimentant toutes sortes de techniques graphiques ou picturales pour nourrir son propos. C’est le corps expressif qui l’intéresse : une émotion, un regard, un mouvement, une posture, une présence…
Cet invisible qui circule au-delà de l’identité, qui remue l’artiste et auquel elle tente de donner corps. Un éloge de la vie tout simplement".
Ce qu'elle dit d'elle-même :
Je m’appelle Christel LELEU, je suis artiste peintre et sculpteur depuis plus de 20 ans.
J’ai ouvert mon atelier, « Figures Vives », en 2011, dans le petit village varois de Tourettes Sur Loup.(communauté de communes de Fayence, à quelques kilomètres de Grasse, Saint Raphaël et Draguignan).
J’ai d’abord beaucoup travaillé sur le corps en mouvement et expressif (le flamenco, le cirque) puis j’ai focalisé mon attention sur les visages.
C’est l’émotion qui m’intéresse ; celle qui me gagne au début du projet (travail avec des modèles vivants ou des photographies d’artistes) et que j’espère transmettre au spectateur, à la toute fin, transcendé à travers le filtre de ma propre sensibilité .
J’utilise des médiums qui permettent la spontanéité du geste comme l’encre, l’aquarelle et surtout l’acrylique au potentiel plastique étendu. Ma palette devient de plus en plus colorée. Je m’autorise toute intervention plastique possible – collages de différents matériaux, grattage ou même la dégradation des médias – pour servir l’expression ou l’émotion.
Ce que l'on dit d'elle :
"Christel Leleu-Ferro a ouvert son atelier Figures Vives en mai 2011 à Tourrettes. Elle se définit avant tout comme une chercheuse, expérimentant toutes sortes de techniques graphiques ou picturales pour nourrir son propos. C’est le corps expressif qui l’intéresse : une émotion, un regard, un mouvement, une posture, une présence…
Cet invisible qui circule au-delà de l’identité, qui remue l’artiste et auquel elle tente de donner corps. Un éloge de la vie tout simplement".
Et moi je dis à bientôt Christel...
Corine Voyant, plasticienne...
Plasticienne,définition : Artiste, généralement peintre ou sculpteur, dont le propre est de donner des formes une représentation esthétique. Le mécanisme de la création artistique est bien mystérieux: on dirait parfois qu'en chaque individu, le plasticien méprise profondément l'idéaliste, et le dupe en travaillant pour son propre compte...
Ce que l'on dit d'elle :
Corine Voyant, peintre autodidacte, présente dix-sept acryliques sur toiles, de grands formats déclinés en deux thèmes, dont « Les nanas », un univers typiquement féminin. Fortement influencée par la tapisserie, les textiles et les imprimés, l'artiste peint ses sujets à motifs dans lesquels s'entrechoquent les couleurs. « Il n'y a aucune perspective dans ces tableaux, précise-t-elle. Que des aplats ». Des femmes vêtues de robes et collants imprimés d'où émane la sensualité. Influencée par le mouvement hyperréaliste, elle orée, à l'opposé des « Nanas », des toiles en perspective : des souliers, des accessoires, des natures mortes aux couleurs rutilantes, sortes de trompe l''oeil ciselés à l'extrême. « Des photos avec tous les détails ».