jeudi 3 décembre 2015

Fantastique Oksana Yambykh



C'était il y a quelques années... cinq, six ans, pas plus.

A l'époque quelqu'un avait mis une des affiches de son exposition sur la vitrine de l'agence où je travaille. J'avais récupéré une de ces affiches pour mon appartement, puis encore une, et une autre, car je m'étais rendu compte que je les aimais de plus en plus ces peintures.
Petit à petit j'ai appris à m'intéresser au monde d'Oksana Yambykh jusqu'à devenir une grande admiratrice de cette artiste... jusqu'à l'envoûtement... total !!!

Ce que j'aime dans ses oeuvres ce sont ses thèmes fantasmagoriques, ses personnages et ses couleurs. Parfois douces et féminines, dans les jaunes et bleus turquoise, parfois plus violentes avec des carmins qui évoquent la passion, elles évoquent un univers imaginaire où les personnages principaux sont presque exclusivement des femmes.
Femmes amazones enfourchant avec superbe leur monture elles évoluent dans un monde d'une esthétique délicate, ou femmes enfants dans un décor à la Lewis Caroll, libres et sublime dans une atmosphère ouatée. Femmes fatales, femmes danseuses ou musiciennes, femmes androgynes, femmes graciles... qu'importe, elles ont à la fois la grâce des Vénus de Boticelli et l'audace des prostituées de Degas. Les petits lutins et autres personnages curieux que l'on devine font partie de ce monde étrange comme des témoins de leurs rêves fantastiques.

Depuis cette artiste Ukrainienne a exposé dans le monde entier, mais n'est pas revenue à Nice... Dommage !
En attendant je veux vous faire découvrir son univers à travers quelques vidéos trouvées sur You Tube ainsi que leurs musiques qui ajoutent encore à sa magie...






"Les débris bleus" 160 - 120 huile sur toile

Tableaux dans un tableau


"Oksana Yambykh peint avec son âme... Où tout est la poésie, la douceur, l'innocence, la plénitude et le rêve.
Ses tableaux exercent une attraction, il faut y entrer, les pénétrer et découvrir que chaque toile renferme d'autres tableaux !
Oksana nous emmène dans des paysages féeriques, un peu irréels. Chaque toile est a elle seule une 'Mostra', tant il y a de détails a découvrir.
C'est un jeu que fera le visiteur, celui de compter les sujets, attention, il y en a dans tous les sens..."
T Jan.




Musique "Anna's Theme" de Joshua Bell, Alexys Schwartz, Philharmonia Orchestra & Esa-Pekka Salonen



Terez Montcalm "Sweet dreams"

mercredi 25 novembre 2015

le thème d'Ophélie



Une amie m'a reparlé l'autre jour du mythe d'Ophélie et cela m'a donné envie de plonger dans les eaux troubles de ce personnage fascinant inspiré de la littérature de Shakespeare dans "Hamlet".

J'ai donc effectué quelques recherches pour mieux vous en parler, et j'ai immédiatement senti qu'il allait être difficile d'évoquer ce personnage complexe en quelques mots. Tout comme il est difficile de résumer l'étendue de son influence dans l'histoire des arts du 19ème siècle jusqu'à nos jours... mais je vais essayer !

Dans l'oeuvre de Shakespeare, plus qu'un suicide amoureux, les raisons qui expliquent la mort d'Ophélie par noyade restent mystérieuses, assimilées à un état trouble, proche de la folie. La mort de son père assassiné par erreur par l'homme qu'elle aime même s'il lui était inaccessible, la conduit finalement vers cette rivière où elle va se laisser couler en chantant et qui sera son linceul.

Sublimée par Arthur Rimbaud et bien d'autres poètes, peinte des milliers de fois, cette jeune femme au destin tragique et dont le suicide se situe dans un décor d'eau et de fleurs a également servi l'univers cinématographique par la puissance de son évocation visuelle et intemporelle résolument romantique.




Le personnage d'Ophélie

"La culture et la sensibilité romantiques doivent beaucoup aux représentations d’Hamlet données à l’Odéon en 1827. Dans le rôle d’Ophélie, personnage touché par la folie, l’actrice irlandaise Harriet Smithson a frappé tous les esprits par l’intensité de son interprétation...(Le Globe, 11 septembre 1827) Dans un jeu au réalisme parfois cru, elle exprimait avec véhémence la brutalité, les délires et l’agonie (Ophélie se suicide)... La portée et l’influence de cette première tournée anglaise sur les auteurs de la nouvelle école et leurs interprètes sont réelles. Ainsi, selon Nodier, le Hamlet de 1827 à l’Odéon est « un des événements de l’époque, un de ces événements dont les résultats seuls peuvent faire apprécier toute l’importance ». Qu’ils soient romantiques, réalistes ou symbolistes, les frissons que la folie suscitera par la suite résultent ainsi de ce frisson primaire de 1827...

La vague importante de critiques et d’adaptations de Shakespeare (Dumas-Meurice) en France entre 1830 et 1860 à la fois dans la littérature et dans l’activité artistique contribue également à populariser le personnage d’Ophélie. Le nombre de représentations ayant Ophélie pour sujet est impressionnant. Elle intéresse à la fois des artistes d’avant-garde, des académiciens et tout un public, en sculpture, dessin et peinture. Son iconographie est variée mais correspond surtout à la rencontre d’Hamlet dans le cabinet (acte II, scène 1), à la folie chantée d’Ophélie (acte IV, scène 5) et à la noyade de la jeune fille (acte IV, scène 7). L’héroïne a par ailleurs été représentée par le grand sculpteur romantique Auguste Préault en 1842, par des artistes symbolistes comme Odilon Redon ou des peintres de la fin du XIXe siècle inspirés par les préraphaélites, comme Ernest Hébert ou Adolphe Dagnan-Bouveret. "



Représentations d'Ophelie





Ophélie par John Everett Millais, 1851-1852

Ophélie, en anglais Ophelia, est un tableau du peintre britannique John Everett Millais réalisé en 1851-1852. Cette huile sur toile représente Ophélie, un personnage de William Shakespeare, chantant juste avant sa noyade. Elle fait partie d'une exposition avec Un huguenot, le jour de la Saint-Barthélemy, un autre tableau de Millais de cette année. Typique de la peinture pré-raphaélite, elle est conservée à la Tate Britain, à Londres.



Le bas-relief en bronze de Préault renvoie à la tradition du gisant. Dans cette œuvre au lyrisme éclatant, l’artiste semble avoir repoussé les limites de la matière par le modelé qu’il a donné au corps d’Ophélie, tout en fortes saillies et en trouées d’ombres profondes. L’étoffe qui la couvre et ses cheveux flottants accentuent le caractère tragique de la scène. Les yeux clos, retenant d’une main la guirlande de fleurs qu’elle était en train de tresser, elle est sur le point de se faire happer par le tourbillon des eaux.



La peinture d’Ernest Hébert présente une Ophélie au caractère inquiétant, entourée de sous-bois. Ses sourcils noirs foncés contrastent avec son immense chevelure blonde dérangée, ornée de lis. Ses grands yeux cernés fixent le spectateur d’un air grave et déterminé.




L’Ophélie de Dagnan-Bouveret est une œuvre dans la mouvance des préraphaélites, avec un goût prononcé pour les légendes, le fantastique. Elle semble égarée dans la forêt et paraît inaccessible, enfermée dans sa folie. L’héroïne a une expression de grande tristesse, et le mouvement agressif des longues herbes suggère sa disparition proche dans les végétaux.




Le peintre symboliste Odilon Redon, artiste majeur, a multiplié les portraits d’Ophélie et semble avoir été complètement fasciné par elle. Grâce aux frottis et aux dégradés que permet la technique du pastel, il joue subtilement des demi-teintes et des variations pour offrir une tout autre vision du destin d’Ophélie. Ici réduite à une tête renversée parmi les fleurs dont le parfum l’enivre, l’héroïne de Shakespeare semble rêver paisiblement au pied d’une montagne dans la chaude lumière du crépuscule et se laisser sereinement engloutir par les eaux, les yeux ouverts sous sa couronne de fleurs."

http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=1051#sthash.CXMKMPJF.dpuf






Ophélie et l'eau dans les arts

" Si la thématique de l’eau dans la littérature et les arts a été l’objet de nombreux ouvrages critiques abordant ainsi des questions de l’ordre de l’affect , du rapport de l’eau à la féminité adoptant une approche tantôt esthétique, générique et rhétorique , théologique et religieuse tantôt philosophique et herméneutique dans la lignée des travaux de Bachelard sur l’imaginaire poétique de l’eau , ou posant des questions esthétiques et symboliques quant à la spécificité de tel ou tel type de cours ou de masses d’eau , cet article se propose de repenser le thème aquatique dans la poésie banvillienne à travers la représentation funèbre de la mythique Ophélie associée au motif de la noyade. En effet, cherchant à suspendre ses guirlandes de fleurs aux branches d’un saule, la jeune héroïne de Shakespeare, fiancée malheureuse d’Hamlet, glisse puis se noie dans une rivière . Dans son Grand Dictionnaire Universel du 19ème siècle, P. Larousse précise d’ailleurs que « lorsqu’on fait allusion à la malheureuse Ophélie, c’est presque toujours en rappelant les circonstances dramatiques et touchantes de sa mort » dans l’eau. Archétype de l’Eternel féminin, le personnage de Shakespeare a suscité un véritable engouement au 19ème siècle qu’il s’agisse de la littérature romantique (elle-même influencée par Shakespeare), des évocations post-romantiques dans la critique d’art de T. Gautier, dans la poésie de T. de Banville, d’A. Rimbaud (« Ophélie »)  d’H. Murger (« Ophélia », Les Nuits d’hiver), de J. Laforgue (« Dimanches », Fleurs de bonne volonté ; « Hamlet ou les suites de la piété filiale », Moralités légendaires) ou de la littérature décadente qui fait d’Ophélie, une femme martyre sanctifiée par sa noyade parmi les fleurs contrairement à toutes les femmes fatales (à l’homme) telles que Salomé, Lilith et Judith : « A la Salomé couverte de bijoux, sophistiquée, fille de feu, s’oppose, dans la mythologie décadente, l’innocente Ophélie, entourée de fleurs, la fille de l’eau. L’une est bourreau, l’autre est victime. Celle-ci a presque autant d’admirateurs que celle-là »  Le mythe a également été largement exploité par la musique (Berlioz, Strauss, Brahms) et la peinture romantique, symboliste et les préraphaélites anglais : on pense alors à Delacroix (La Mort d’Ophélie, 1857) qui dessina une série de lithographies pour la pièce de Shakespeare, P. Delaroche (La Jeune martyre, 1857), O. Redon (Ophélie, 1905), J.-E. Millais (Ophelia, 1852) dont la toile fait figure de référence, Waterhouse (Ophelia, 1894) ou M. Lemaire (Ophelia, 1880)...

...Théodore de Banville s’inscrit dans la longue lignée des poètes et rêveurs pour qui Ophélie apparaît « flottant sur son ruisseau, avec des fleurs et sa chevelure étalée sur l’onde ». Elle sera, ainsi que le dit Bachelard, « l’occasion d’une des synecdoques poétiques les plus claires. Elle sera une chevelure flottante, une chevelure dénouée par les flots » (114). Ajoutons que l’étymologie grecque du terme « nymphe » désigne « celle qui est recouverte d’un voile, fiancée ou jeune mariée » : la représentation d’Ophélie coïncide ainsi avec le thème de la jeune fille sur le point de se marier et le motif du voile – voile funèbre, voile marial, voile de l’onde – qui est convoqué par la majorité des poètes qui mettent en scène Ophélie dans la seconde moitié du 19ème siècle. L’identification d’Ophélie à la nymphe devait, d’une certaine manière, indiquer le retour naturel de la jeune fille à l’élément liquide auquel elle appartient.

Ainsi, chez Banville, les représentations d’Ophélie mettent en jeu de nombreuses symboliques autour de l’élément liquide : mort, maternité, sensualité... Si l’eau permet surtout d’esthétiser la dépouille et le cadavre féminins, elle peut également devenir un élément dysphorique dans les représentations réflexives du poète à l’image de « L’Etang Mâlo » des Stalactites (77), poème inspiré de Byron : « Il est un triste lac à l’eau tranquille et noire/ Dont jamais le soleil ne vient broder la moire ».

Extraits de "Symbolique de l'eau dans les représentations d'Ophélie chez Théodore de Banville" Myriam Robic, Université Rennes II"

"Ophelie" d'Arthur Rimbaud

I

Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
- On entend dans les bois lointains des hallalis.

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir

Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.

Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile :
- Un chant mystérieux tombe des astres d'or

II

O pâle Ophélia ! belle comme la neige !
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté !
C'est que les vents tombant des grand monts de Norwège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté ;

C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
À ton esprit rêveur portait d'étranges bruits,
Que ton coeur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits ;

C'est que la voix des mers folles, immense râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux ;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux !

Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- Et l'Infini terrible éffara ton oeil bleu !

III

- Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ;
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.


"Melancholia" de LARS VON TRIER





Plus moderne, dans un contexte contemporain de fin du monde, "l'Ophélie" de Lars von Trier flotte également en eaux troubles comme un grand lys. Ici Lars von Trier rattache son personnage Justine à un monde qui tient à la fois du romantisme littéraire à l'expressionnisme cinématographique.

"Justine, justement, est évanescente. Absente à ce monde, sans cesse évanouie, sans cesse en voie de disparition. Elle assiste à son mariage, malgré elle, plutôt qu’elle ne se marie : elle y participe, tel un automate au mécanisme sans cesse remonté par sa sœur Claire, pour éviter qu’il ne tombe et ne quitte la piste. On ne peut que se réjouir du choix de Kirsten Dunst (Prix d’interprétation féminine à Cannes), dont la blondeur et la peau diaphane lui permettent de traverser le film comme en flottant.

"Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys."

écrivait Rimbaud. Le tableau du peintre préraphaélite qui donna à l’héroïne d’Hamlet sa représentation la plus connue, John Everett Millais, fait d’ailleurs partie du merveilleux prologue du film, qui fait se succéder des œuvres « canoniques » (la Melencolia de Dürer par exemple) et des plans-tableaux sidérants d’une Justine flottant dans des univers symboliques (et symbolistes), dans des atmosphères d’un lyrisme inouï."



dimanche 22 novembre 2015

"Streisand et Sinatra"


De la lumière et de la musique... par Broadway Station

"Streisand & Sinatra " les plus beaux standards.

Mercredi 16 Déc à 20h 30 à la Clé de Voûte. Lyon

et Vendredi 18 Déc à 20h Salle Edouard Herriot (Palais Mutualité) Lyon





Duo Vocal : Stéphanie Morales & Frédéric Gignoux
Joachim Expert : Piano
Jean-Louis Almosnino : Guitare
Brice Berrerd : Contrebasse
Marc Michel : Batterie
De la lumière et de la musique... par "Broadway Station"

"Broadway station" ... ou comment retrouver la légèreté et la poésie des plus grands standards de nos comédies musicales américaines dans la tradition de Broadway...

Dans ce duo vocal Stéphanie Morales nous émeut aux larmes avec sa sensibilité à fleur de peau dans son interprétation toute en délicatesse des plus beaux airs de Barbara Streisand. Quant à Frédéric Gignoux, il campe un Franck Sinatra très séduisant avec son charisme et sa belle voix de crooner.

C'est un véritable show plein de grâce et d'humour avec des musiciens de grand talent que vous présente ce nouveau groupe lyonnais.
A consommer sans modération !!!





http://broadway-station.com/







Le petit palais fantastique : L'estampe Visionnaire



Exposition du 1er octobre 2015 au 17 janvier 2016



"Le Petit Palais invite dans ses murs la Bibliothèque nationale de France pour cette grande première sur l’estampe fantastique. 
Plus de 170 oeuvres de Goya à Redon en passant par Delacroix et Gustave Doré introduiront le visiteur dans cet univers omniprésent dans la gravure et la lithographie du XIXe siècle. Du macabre au bestiaire fantastique, ou au paysage habité, jusqu’à la représentation du rêve ou du cauchemar... "





El sueño de la razon produce monstruos (en français Le sommeil de la raison produit des monstres) est une gravure de la série Los Caprichos du peintre espagnol Francisco de Goya. Elle porte le numéro 43 dans la série des 80 gravures. Elle a été publiée en 1799.
"L'imagination sans la raison produit des monstres impossibles: unie avec elle, elle est mère des arts et à l'origine des merveilles"
Goya s'imagine endormi au milieu de ses outils de dessin, sa raison émoussée par le sommeil et tourmentée par des créatures qui rôdent dans l'obscurité. L'estampe contient des hiboux qui peuvent être des symboles de la folie et des chauves-souris symbolisant l'ignorance. Le cauchemar de l'artiste reflète sa vision de la société espagnole, qu'il dépeint dans Los Caprichos et qu'il perçoit folle, corrompue, et mûre pour le ridicule.



Gustave Doré : "L'enfer de Dante"

Odilon Redon : "Ophélie parmi les fleurs"

jeudi 19 novembre 2015

La vie parisienne et ses terrasses de café



Il s'agit de PARIS ici... et de l'esprit de la France à qui je veux moi aussi rendre hommage.


A travers la peinture, les artistes impressionnistes en particulier ont été nombreux à immortaliser la douceur de vivre de notre pays. 
Qui ne rêve pas de plonger dans les eaux limpides de la rivière de Monet ou de goûter au "déjeuner sur l'herbe" de Manet, ou encore de se retrouver au milieu d'un spectacle de french cancan au Moulin Rouge avec Toulouse Lautrec.

Dans "la guinguette" de Van Gogh on retrouve les premières terrasses annoncant nos cafés actuels. C'est le témoignage d'une époque sereine de la fin du 19ème, où les gens se retrouvaient pour parler, déjeuner, danser...une habitude de vie, presque une tradition aujourd'hui.

Lieux de débats intellectuels et de jolies rencontres, ces terrasses symbolisaient la joie de vivre, mais surtout l'ouverture d'esprit et la curiosité française dans ce qu'elle a de meilleur.

Renoir qui aimait lui aussi représenter les fêtes populaires
 observe le français bon vivant, heureux de vivre dans "le déjeuner des canotiers"

"Notre rôle est celui du flâneur occasionnel qui saisit une tranche de vie au passage".

 Il a aussi dit : "La terre, paradis des dieux c'est cela que je veux peindre"

Cette évocation d'un esprit chaleureux et joyeux, amoureux de la vie et de l'amour, me touche plus particulièrement aujourd'hui où il est tant question d'idéal de vie et de religion....

Pour lui il semblerait qu'il n'y ait plus qu'une terre, quelques soient nos dieux, où tous rassemblés, nous nous retrouverions dans cette danse des guinguettes...simple et légère...  
L'alcool serait un elixir magique et le plaisir notre unique quête spirituelle. 




mercredi 11 novembre 2015

Chagall, mon peintre de la liberté


Chagall mon peintre de la liberté ! 



Conteur merveilleux, Chagall utilise la peinture comme une musique qui l'inspire sans cesse et en jouant avec les couleurs comme avec les harmonies.

Sans se soucier de l’apesanteur, allergique aux règles du bon sens, ses personnages et les scènes allégoriques nous transportent dans un monde onirique idéal, ou la fantaisie laisse parfois transparaître une émotion plus profonde.

C'est le poète de la peinture, mon champion toutes catégories, mon rebelle, qui sait s'exprimer librement sans se soumettre à aucune mode, au gré de son imagination.

"Son inquiétude son sens dramatique se traduisent par un sourire,une grande tendresse qui relie les êtres et les choses, par une façon à lui de jouer naturellement entre le réel et l'irréel et d'utiliser sa virtuosité de rêveur éveillé en refusant les contraintes. Avec une désinvolture de poète inspiré, il a éliminé toutes les lois physiques de notre monde matériel...". 






lundi 9 novembre 2015

Introduction

Pour tous ceux qui m'aiment et croient ... ou espèrent ;-) que j'ai quelque chose à écrire et à communiquer... merci d'avance, je vais essayer, promis. 

Mais c'est avant tout votre foi qui m'y invite, alors "en toute intimité" et surtout en toute modestie, je me lance !

"Le songe" de Chagall est-il suffisant pour dire en un mot la poésie et de la douceur que j'ai envie de donner à ce blog ? 
Ce seront ses couleurs principales je crois, mais elles vous donneront aussi, je l'espère, toute la palette des émotions fortes et légères auxquelles je crois, sur fond de musique, comme Chagall "entendait" sa peinture... parce que pour moi aussi les deux sont intimement liées.

L'amour est bleu

« Malgré les difficultés de notre monde, je n'ai jamais renoncé en mon for intérieur à l'amour dans lequel j'ai été élevé, pas plus qu'à l'espoir de l'homme dans l'amour. Comme sur la palette d'un peintre, il n'y a dans notre vie qu'une seule couleur qui donne un sens à la vie et à l'art, la couleur de l'amour. » Marc Chagall

Opening soon !

Pour tous ceux qui m'aiment et croient ... ou espèrent ;-) que j'ai quelque chose à écrire et à communiquer... merci d'avance, je vais essayer, promis. 

Mais c'est avant tout votre foi qui m'y invite, alors "en toute intimité" et surtout en toute modestie, je me lance !

"Le songe" de Chagall est-il suffisant pour dire en un mot la poésie et de la douceur que j'ai envie de donner à ce blog ? 
Ce seront ses couleurs principales je crois, mais elles vous donneront aussi, je l'espère, toute la palette des émotions fortes et légères auxquelles je crois, sur fond de musique, comme Chagall "entendait" sa peinture... parce que pour moi aussi les deux sont intimement liées.


L'amour est bleu

« Malgré les difficultés de notre monde, je n'ai jamais renoncé en mon for intérieur à l'amour dans lequel j'ai été élevé, pas plus qu'à l'espoir de l'homme dans l'amour. Comme sur la palette d'un peintre, il n'y a dans notre vie qu'une seule couleur qui donne un sens à la vie et à l'art, la couleur de l'amour. » Marc Chagall